Rachid Madrane, Ministre de l’Aide à la Jeunesse, des Maisons de Justice, des Sports et de la Promotion de Bruxelles à la Fédération Wallonie-Bruxelles, a rencontré cette après-midi Pierre-Yves Jeholet, Ministre wallon de l’Emploi.
Cette rencontre a été l’occasion pour Rachid Madrane de faire part de ses vives inquiétudes quant au projet de réforme des contrats APE, qui risque d’avoir un impact dévastateur sur plusieurs des secteurs dont il a la responsabilité.
Le dispositif APE représente notamment un soutien important pour le sport de haut niveau en Fédération Wallonie-Bruxelles, puisqu’il ne concerne pas moins de 21 des 59 sportifs de haut niveau (élites ou espoirs sportifs) sous contrat avec l’ADEPS en 2018.
Remettre ce système en question, alors qu’il offre toutes les garanties d’efficacité puisque les contrats APE sont octroyés aux sportifs de haut niveau uniquement si ceux-ci atteignent des objectifs de performances et que contrôles réguliers sont opérés par les Fédérations ainsi que par l’Adeps, reviendrait à menacer le développement du sport de haut niveau en Fédération Wallonie-Bruxelles à l’heure où nos athlètes se préparent aux JO de Tokyo 2020.
Le Ministre Madrane a également rappelé au Ministre Jeholet que la réforme menacerait de nombreux emplois, au sein de l’Administration générale des Sports comme au sein du secteur sportif en général puisque tant les fédérations sportives que les clubs comptent des emplois APE.
Le secteur de l’Aide à la Jeunesse ne serait pas épargné non plus, puisque pas moins de 110 ETP seraient directement menacés dans les services de l’aide à la jeunesse (SAJ), les services de la protection de la jeunesse (SPJ) et l’administration centrale, et 315 ETP dans les services agréés.
Rachid Madrane a donc réitéré sa demande au Ministre Jeholet de revoir le projet de réforme des contrats APE afin qu’elle ne déstructure pas les politiques sportives et d’aide à la jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles en y décimant l’emploi.