L’Aide à la Jeunesse et Fedasil concluent une convention à durée indéterminée pour garantir l’accueil des MENA
Fin 2015, face à l’afflux de mineurs étrangers non accompagnés (MENA) sur notre territoire, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles avait décidé, sur proposition du Ministre Rachid Madrane, que, bien que la prise en charge des MENA ne relèvent pas de leurs missions intrinsèques, les institutions de l’Aide à la Jeunesse viendraient soutenir Fedasil à titre humanitaire en offrant des places d’hébergement à ces jeunes très vulnérables.
Une convention d’un an a donc été signée entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et Fedasil: cette convention portait sur la création de 130 places dans les institutions de l’Aide à la Jeunesse, en co-financement avec Fedasil.
La convention de 2016 a été renouvelée en 2017. Mais son caractère annuel ne permettait pas auxservices de travailler dans les meilleures conditions. C’est pourquoi le Ministre Madrane a proposé à Fedasil et son Ministre de tutelle, Theo Francken, que la convention qui les lie soit désormais conclue pour une durée indéterminée. En l’attente une convention à durée de 6 mois seulement avait été signée.
Un accord politique était intervenu au mois de février mais sa concrétisation semblait compromise côté fédéral, manifestement pour des question budgétaires. Les Centres d’accueil ont bien cru devoir renoncer à leur mission, la période de préavis prévue par la convention commençant ce 1er mai.
Mais la situation s’est dégagée in extremis, et les Ministres ont pu signer la convention à durée indéterminée ce vendredi 27 avril.
Le prolongement à durée indéterminée de la convention va donc permettre aux institutions de l’Aide à la Jeunesse qui avaient ouvert leurs portes à de jeunes MENA de continuer à le faire, dans des perspectives de travail stabilisées.
Le Ministre Rachid Madrane :” Je me félicite que cette solution pragmatique ait pu être concrétisée, au-delà des difficultés budgétaires ou politiques, cela permet de pérenniser une prise en charge ad hoc des MENA les plus fragiles par les institutions habituées à accueillir des jeunes, ce que les solutions d’accueil habituelles de Fedasil ne permettent pas.”